Up and running : les digressions d’un marathonien

Temps de lecture : 7 minutes

Aujourd’hui, je vais digresser un peu et changer de l’habituelle revue de presse Cloud. Je vais partager avec vous un accomplissement dont je suis assez fier, une expérience aussi éprouvante que gratifiante : l’achèvement d’un marathon !

Euh, c’est quoi le rapport entre le Cloud, le blog rebirth et ton histoire de Marathon ?

Je vais y venir… ?

Mais avant tout, commençons par une anecdote sur la distance parcourue pendant un marathon. Vous connaissez déjà certainement l’origine de cette épreuve, mais savez-vous pourquoi la distance du marathon est de 42,195 km ? Pourquoi ces décimales farfelues ? Vincent Vega dirait que c’est à cause du système métrique, mais que nenni !

La vérité est toute autre : en 1908, alors que les JO se déroulent à Londres, la distance est un peu allongée pour faire plaisir à la famille royale britannique, afin que la course commence au château royal de Windsor et se termine dans le stade de White City – devant le King himself – soit 42,195 km. Depuis, cette distance est devenue la référence.

Ok, mais tout ceci ne nous dit pas pourquoi je vous bassine avec ces histoires. Je digresse. Je divague. Je laisse aller mes pensées. Un peu comme pendant les sorties d’entraînement, où se déroule un processus particulièrement fécond. Il est bien connu que la course à pied est bénéfique pour la santé physique, mais c’est aussi un puissant outil pour le bien-être mental. En laissant l’esprit partir en roue libre à mesure que les kilomètres passent, en étant seul avec ma petite voix dans la tête, je puise des découvertes, des pépites qui nous concernent, on combine les idées, on trouve des solutions, on fait avancer les schmilblicks, bref : la course crée un espace propice à la créativité.

Pendant ces longues courses solitaires, j’ai trouvé une clarté d’esprit que je n’avais jamais connue auparavant. Les pensées se sont dissipées, les problèmes se sont résolus et j’ai trouvé de nouvelles perspectives sur la vie.

C’est grâce à cette créativité que j’ai eu l’idée saugrenue d’écrire cet article par exemple, ou que certains daily meetings se sont prolongés en séances de brainstorming à cause d’idées survenues quelques instants auparavant pendant les sorties matinales.

Quoi qu’il en soit, qui dit Créativité, dit irrémédiablement Art. Et là, pour les plus assidus d’entre vous, vous me voyez venir avec le fameux framework HEAT de Devoteam : Humanities, Engineering, Art, Technology.

Sport is good for the HEA(R)T

A partir de là, ne pouvons-nous pas aller plus loin et rattacher l’Art et le Sport ? Le Sport n’est-il pas une forme d’Art au final ? Comme l’évoque Nicolas Winding Refn, l’art doit inspirer, provoquer, divertir. N’est-ce pas aussi l’essence même du sport, que ce soit pour le sportif ou le spectateur ?

En intégrant pleinement le Sport dans notre framework HEAT (voir ici notre offre reSport), cela cristallise les interactions de plus en plus nombreuses que l’on constate entre la Tech et le Sport avec l’avènement de la Data.

Des interactions que l’on voit partout, que ce soit en interne, chez nos clients ou partenaires :

Ou encore, ne serait-ce qu’à travers les implémentations Tech autour d’un événement sportif tel qu’un Marathon, au hasard : chip trackers, reconnaissance des numéros de dossards sur les photos, données de performance, etc.

A ce propos, si vous souhaitez vous entraîner à explorer vos données Strava, créer vous-mêmes vos propres dashboards et pourquoi pas monter votre propre infra Cloud sous-jacente, je vous invite à jeter un oeil à cette excellente série de posts sur le blog Elastic :

Ça m’a bien occupé pendant les longues soirées d’hiver, et j’ai surtout appris qu’OpenSearch Serverless, eh bah ça coûte une blinde ! ? Parfois, rien ne vaut une bonne vieille bécane avec ES installé dessus ; ça doit sûrement être dû à mon passif de sysadmin. En parlant de systèmes, encore une preuve (capilotractée certes) que la Tech et le Sport sont intimement liés : mes premières plateformes de containers mises en prod tournaient sur Mesos + Marathon, hasard ou coïncidence ?

Bref, les parallèles peuvent continuer comme ça sans fin. Parlons plutôt dinosaures voulez-vous ?

Mon REX Marathon

Oui, parce que chez Devoteam on encourage les REX dès que l’occasion se présente, je ne pouvais bien évidemment pas passer à côté de l’occasion de vous partager mes avis sur la préparation et la gestion de la course.

  • Coaching : la très bonne application Decathlon Kiprun Pacer, en plus d’être gratuite, de proposer un planning personnalisé et de pouvoir se câbler avec Garmin ou Strava, offre un tas de bonnes recettes pour se remettre (enfin une recette simple de curry de lentilles ?). Et tant pis si l’application n’est pas contente de temps en temps parce que vous avez préféré glander ce soir-là, ou parce qu’une sortie a sauté pour cause de chapon de Noël, ne compensez pas à tout prix, écoutez-vous et respectez votre corps.
  • Tracking et suivi d’activité : on ressort la montre Garmin qui roupillait depuis l’âge d’or des randos pré-paternité, et on la branche avec Strava. Pour le coup, petit craquage sur l’abonnement payant (merci le BF), mais la feature de création d’itinéraires en fonction de votre localisation et de la distance prévue est vraiment un banger. J’ai même découvert des chemins ultra sympas jusqu’alors inconnus pendant mes sorties longues. Attention cependant au paradoxe de l’analyse sportive !
  • Préparation : combo endurance fondamentale (même si vous êtes en canne essayez de respecter le rythme parfois trop pépère recommandé par le coach) + fractionné + sortie longue. Et ne sous-estimez pas le renforcement…
  • Équipement : une ou deux paires de running (privilégier le conseil en magasin), une bonne paire de chaussettes, short de trail, t-shirt respirant, buff et sac de trail.
  • Nutrition : de l’eau, beaucoup d’eau ! Du gel ou des pâtes de fruit pour les sorties longues. Faire gaffe à l’alcool et à la malbouffe 15 jours avant. Et le jour J, ne craquez pas sur ces oranges qui vous font envie, n’improvisez pas et restez sur le classique hydratation + gels, ou alors vos intestins vous le feront savoir…
  • Le jour J : révisez quelques mantras pour le fameux mur des 30km. Et n’oubliez pas de prendre du plaisir, le plus dur est déjà fait ! Lors de votre introspection sur le pourquoi du comment de votre existence, vous comprendrez enfin le sens profond de ce tube de Dua Lipa, et vous n’hésiterez pas également à repenser à cet article envoyé par votre collègue quelques semaines plus tôt : le running est-il un sport de blanc qui s’emmerde ? ?

Pain is inevitable. Suffering is optional.

En conclusion, cette expérience de marathon m’a rappelé l’importance de se fixer des objectifs ambitieux, de travailler dur et de persévérer, que ce soit sur le bitume ou dans le Cloud. Cela m’a montré que, avec la bonne dose de détermination et de soutien, rien n’est hors de portée. Et que, que ce soit sur la piste de course ou dans la vie en général, les défis ne font que renforcer notre résolution et notre détermination à réussir.

A peine les courbatures dissipées, trotte déjà dans ma tête cette petite question : on fait quoi ensuite ?

Rendez-vous sur la prochaine ligne de départ 🙂

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