Arkema : une migration vers Amazon Workspaces dans le cadre du Migration Acceleration Program AWS
Arkema est un acteur majeur des matériaux de spécialités (matériaux avancés, revêtements, solutions adhésives…). Implantée dans 55 pays , Arkema a migré ses infrastructures IT sur le Cloud dans l’objectif d’améliorer son agilité IT et réduire son empreinte carbone.
Arkema a migré sa solution de bureaux virtuels VMWare Horizon vers Amazon Workspaces, avec comme bénéfices l’automatisation et l’accélération du provisioning, un meilleur contrôle des coûts et une amélioration des performances grâce à une localisation au plus proche des utilisateurs.
Les équipes de Devoteam ont accompagné Arkema dans cette migration qui s’inscrit dans le programme MAP (Migration Acceleration Program) d’AWS. Cet accompagnement a porté sur la migration vers Amazon Workspaces, sur l’automatisation du provisioning en lien avec Service Now, sur l’accompagnement au changement, et à la montée en compétence des équipes Arkema.
Bertrand Sève, IT Cloud & Hosting Manager chez Arkema, répond à nos questions sur cette migration aux côtés des équipes Devoteam.
Dans quel contexte s’inscrit la migration vers Amazon Workspaces ?
Depuis 2019 nous sommes engagés dans un move to Cloud, avec l’objectif de fermer nos datacenters à terme.
Dans le cadre de cette migration, nous devions trouver une nouvelle solution de publication de bureau virtuel pour remplacer VMware Horizon, et nous avons choisi AWS Workspaces.
Qu’est-ce qui a motivé le choix d’Amazon Workspaces ?
Notre stratégie IaaS est d’utiliser les solutions natives du Cloud provider, avant de chercher des solutions alternatives. Amazon Workspaces répondait à notre cahier des charges, donc naturellement notre choix s’est porté sur ce service.
Nous avons principalement deux types d’utilisateurs des bureaux virtuels : des besoins liés à la bureautique et à des applications classiques pour nos utilisateurs métiers, et de la bureautique et de l’infrastructure pour nos partenaires dans le domaine Digital. Enfin, nous avons un troisième cas d’usage spécifique, pour la direction technique qui utilise des applications 3D. Le sujet était un peu plus complexe, nous voulions nous assurer que les workspaces supportant l’accélération graphique 3D auraient le niveau de performance attendu. Nous avons mené un POC qui a répondu positivement à cette question, et nous avons donc validé le choix d’Amazon Workspaces.
Quels bénéfices avez-vous constaté suite à la migration ?
Le service de bureaux virtuels est aussi utilisé par des partenaires d’infogérance situés dans différentes zones géographiques à l’échelle mondiale. La migration vers Amazon Workspaces a réglé les problèmes de performances d’accès pour les utilisateurs qui ne sont pas en Europe. Les régions AWS nous permettent de localiser le service au plus proche de l’utilisateur et de ne plus avoir de soucis de performance.
Plus globalement, les bénéfices de la migration s’inscrivent dans notre stratégie de flexibilité : notre capacité on premise était limitée à plusieurs centaines d’utilisateurs, nous bénéficions maintenant des avantages de disponibilité et d’élasticité du Cloud. Nous pilotons également notre consommation au plus proche de nos besoins, avec la capacité de faire de l’autostop, et donc de mieux piloter les coûts de nos postes virtuels. Le paiement à l’usage sur le Cloud oblige à plus de rigueur, et donc à suivre au quotidien l’évolution de l’utilisation. C’est une consommation plus responsable que sur un environnement on premise où les campagnes de vérification sont annuelles. Nous utilisons maintenant ainsi moins de machines du fait de ce suivi rapproché.
Quels sont les apports du Migration Acceleration Program ?
Le premier intérêt est financier, le MAP permet de réduire le coût du projet de migration. Le programme apporte aussi une méthodologie et une structure avec des étapes bien identifiées, et un cadencement. On sait d’où on part, et quel est l’objectif. L’inconvénient est que ce cadre peut aussi être rigide et qu’il est parfois compliqué d’en dévier pour intégrer des spécificités. Dans notre cas, cela a été largement compensé par la qualité des intervenants Devoteam qui nous ont bien accompagné sur ces sujets.
Quels sont les challenges de transformation apportés par une migration à grande échelle ?
Les besoins et les objectifs du move to Cloud sont connus de tous, cependant on rencontre toujours des réticences au Cloud et aux nouvelles méthodes de travail qu’il implique. Le Cloud rebat les cartes au niveau des rôles, des responsabilités et des processus, cela peut provoquer un choc de culture entre une vision très traditionnelle de l’infrastructure, et les partenaires comme Devoteam qui sont très en avance sur la culture Cloud.
Cela peut créer un décalage, mais là encore l’empathie et les qualités relationnelles des intervenants sur le projet, Devoteam ou AWS, font la différence, et aident à bien accompagner le changement.
Avez-vous rencontré des difficultés durant la migration ?
Nous avons commencé le projet avec certaines hypothèses de sécurité. En parallèle, d’autres projets avançaient, et les règles de sécurité ont évolué, donc nous avons eu à intégrer ces nouvelles règles. Pour intégrer ces nouvelles règles de sécurité au sein de Amazon Workspaces, nous avons dû modifier les accès réseau. Cela a donc eu un impact fort sur le projet, et nous a contraint à décaler le planning. Nous avons mis le projet en standby côté Devoteam, qui a vraiment bien su s’adapter à cette contrainte, et réorganiser les ressources le temps que nous soyons prêts.
Autre challenge, l’automatisation de bout en bout du provisioning. Notre objectif était de pouvoir déclencher un workflow automatisé de validation et de création des ressources, en réponse à une demande de Workspaces dans l’outil Service Now. C’était un challenge car cela fait intervenir plusieurs équipes sur des périmètres différents : Service Now, Active Directory, Windows, Workspaces…
Mais c’est un défi que nous avons pu relever avec succès, avec l’aide de Devoteam.
Quelle était la valeur ajoutée de l’accompagnement de Devoteam ?
Je retiens de notre collaboration une forte capacité d’adaptation.
Les équipes Devoteam ont su être réactives face aux contraintes survenues en cours de projet, comprendre et évaluer leur impact et continuer à avancer. Sur le plan humain, nous avons aussi apprécié d’avoir des intervenants avec un très bon relationnel. Sur le plan technique, les équipes Devoteam ont un socle de compétences très large qui dépasse le cadre d’AWS et inclut les sujets connexes à AWS et Amazon Workspaces, comme la sécurité ou Active Directory.
Pour conclure, quel bilan tirez-vous de la migration ?
Un move to Cloud est une démarche ambitieuse sur le plan humain et technique.
Cela engage toutes les équipes, les technologies et amène à revoir l’ensemble des processus. Dans notre cas, malgré l’intégration de contraintes de sécurité supplémentaires en cours de projet, nous avons réussi à respecter le planning du programme de migration avec l’accompagnement de Devoteam. Le bilan de la démarche move to cloud est très positif, et nous sommes alignés avec les échéances IT que nous nous étions fixées.