Et si on faisait connaissance ? Devoteam Revolve, ce sont des consultantes et des consultants passionnés par leur métier, des profils et des parcours variés. Dans cette série d’articles, nous vous proposons d’aller à la rencontre de celles et ceux qui font la richesse de l’entreprise, de découvrir leur vision du métier et les challenges techniques qu’ils relèvent. Aujourd’hui nous allons à la rencontre de Mathieu, qui a rejoint l’équipe Devoteam Revolve Toulouse en 2020, et qui a pu se former sur AWS AppStream grâce au mentoring. Aujourd’hui, Mathieu accompagne à son tour un junior.

Quel parcours t’a amené chez Revolve ?

J’étais technicien IT mais le métier ne me plaisait pas vraiment. J’ai commencé à suivre des cours du soir, et cinq ans plus tard j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur. J’ai ensuite travaillé dans différentes ESN, sur des postes d’ingénieur réseau, avant de passer à l’architecture. Durant cette période, j’ai un peu touché au Cloud, ça m’a donné envie de continuer dans cette voie.

J’ai commencé le Cloud sur GCP, mais faute de missions je suis passé sur AWS. Quelques mois plus tard, j’ai choisi de rejoindre Devoteam Revolve, car la société dans laquelle j’étais ne pouvait pas me donner ce que je cherchais : des missions plus intéressantes et une communauté cloud.

Comment s’est passée ton intégration chez Devoteam Revolve Toulouse?

Je suis arrivé il y a 18 mois, dans un contexte très particulier : ma première journée était aussi le premier jour du confinement. Je n’ai donc pas pu bénéficier des formations sur Paris comme c’est normalement le cas, mais j’ai eu beaucoup d’aide. Etienne Jeanneau et Laurent Mas m’ont accompagné dans ma formation, et ils m’ont permis de monter en compétence très rapidement.

Le mentoring à distance, ça fonctionne ?

Oui, malgré la distance et les circonstances, mon intégration s’est très bien passée. J’avais envie de progresser, Etienne et Laurent ont pris le temps de m’apprendre, avec beaucoup de pédagogie et de bienveillance durant la formation.

Et pourtant je partais de loin. Je connaissais le réseau, mais j’avais très peu d’expérience sur le Cloud et en développement. J’ai vraiment beaucoup appris durant ces 18 mois, et j’ai aussi passé des certifications AWS, j’en ai 4 aujourd’hui.

Concrètement, comment se passe la montée en compétence par le mentoring ?

J’étais vraiment débutant sur le Cloud, et je cherchais des sujets sur lesquels travailler. Il y avait des besoins en VDI (Virtual Desktop Interface), donc je me suis lancé là-dessus. Etienne m’a donné des sujets sur lesquels commencer à travailler pour apprendre, puis un poste VDI a été ouvert chez le client.

J’ai pu me positionner sur ce poste avec Laurent en mentor, c’est-à-dire que j’intervenais en “shadowing”, en suivant les lignes directrices données par Laurent. Ma montée en compétences s’est donc faite dans le cadre de la mission client, en complément de la première phase d’autoformation.

Quels sont les enjeux de cette mission ?

Il s’agit de mettre à disposition des bureaux virtuels pour les salariés du groupe. En termes de compétences IT, il y a une grosse partie système, du développement pour l’infra as code, de la sécurité, une partie réseau, et de l’automatisation en Powershell et en Python. Cela m’a permis de toucher à tout.

Au début, il y avait énormément de sujets en même temps, mais avec le temps j’ai pu apprendre à maîtriser et à assembler les différentes pièces de puzzle. Quand cela commence à faire sens, c’est vraiment plaisant – et j’ai été ravi que Laurent puisse m’accompagner jusque là sans s’arracher les cheveux !

Comment ça se passe par rapport au client ?

Le client était prévenu que j’avais peu d’expérience sur Amazon AppStream et que l’intervention serait en binôme junior/senior. Cela n’a pas posé de souci au niveau du client, et du coup j’étais en confiance, je savais que les attentes ne seraient pas en décalage avec mon niveau.

J’ai pu progresser et apprendre sereinement, vis-à-vis du client comme de Laurent, tout le monde savait où j’en étais et je n’ai pas senti de pression de ce côté. J’ai joué le jeu, et tout s’est bien passé !

Quel bilan tires-tu de ce travail en binôme ?

Ça fonctionne très bien, et grâce à cela j’ai suffisamment progressé pour pouvoir maintenant faire des POC seul chez le client. C’est gratifiant de voir que je peux évoluer seul sur ces sujets, je me sens plus à l’aise, légitime.

Quelles sont tes relations avec les autres consultants et l’équipe à Toulouse ?

J’ai passé beaucoup de temps au téléphone tous les jours avec Laurent, ça a vraiment créé une complicité, et maintenant Laurent est motivé pour venir à Toulouse pour qu’on se rencontre ! Sinon la situation du confinement n’a pas impacté mon intégration dans l’agence de Toulouse, même si je suis peu allé dans les locaux. Mais je vais régulièrement déjeuner avec mes collègues de l’agence, je vais aux afterworks, et comme j’habite juste à côté de l’agence, c’est assez facile de voir les collègues en dehors des heures de travail.

Est-ce que tu as trouvé ce que tu étais venu chercher chez Devoteam Revolve ?

Oui complètement, c’est même plus que ce que j’espérais. Par rapport à d’autres ESN traditionnelles, le partenariat avec AWS apporte beaucoup : on a de belles opportunités de missions, cela attire des consultants expérimentés, c’est un cercle vertueux qui fait qu’on peut travailler dans un environnement avec beaucoup de connaissances. Le niveau moyen des consultants est élevé par rapport aux autres ESN, pour quelqu’un qui veut progresser c’est le terrain idéal. On vit au quotidien dans une communauté de passionnés et ça donne envie d’y contribuer.

Comment vois-tu ton évolution depuis ton arrivée ?

Je n’ai jamais autant appris que durant ces 18 mois. Si je compare  à la période des cours du soir, je n’avais pas autant progressé techniquement. Le fait d’être entouré des bonnes personnes, d’avoir la motivation et les moyens, tout cela permet d’avancer très rapidement et aujourd’hui je suis très content de là où je suis arrivé.

En ce moment, j’approfondis la partie sécurité sur AWS en vue de passer la certification. Ensuite, je m’orienterai peut-être vers le développement Cloud, ou sur des cours d’anglais car j’aimerais aussi progresser en soft skills. Je travaille dans un environnement client international, donc ça m’aiderait à être plus à l’aise à l’oral.

Pour terminer ?

Je tenais vraiment à mettre en évidence le fait de mettre en binôme junior et senior, cela m’a permis de beaucoup progresser. Je voudrais lever le doute pour des futurs candidats qui n’ont pas d’expérience dans le Cloud, le mentoring junior/senior fonctionne super bien, ça permet d’apprendre très vite.

Et aujourd’hui, je suis à mon tour mentor d’un collègue, Vincent, sur le sujet du VDI. Il me tenait à cœur de rendre la pareille, de donner mon tour, et de voir comment ça se passe de l’autre côté du mentoring. Je n’ai pas encore le niveau de Laurent, mais je bénéficie toujours de son aide et de celle d’Etienne dans mon mentorat. J’aiguille Vincent sur la partie technique, et s’il y a quelque chose que je ne sais pas, Laurent ou Etienne sont toujours disponibles. Il était important pour moi de faire ce mentoring, et de perpétuer ce cycle de connaissance et de partage.