Itinéraire de consultant : Dylan, de jeune diplômé à consultant Cloud
Quel est le quotidien de nos consultantes et consultants en projet ? Quels sont les challenges techniques à relever et quelles solutions sont apportées ? Derrière une mise en production réussie, un déploiement ou un Proof of Concept, il y a des consultantes et des consultants, une équipe, des technologies et beaucoup d’expertise et d’intelligence collective ! Cette série d’articles vise à vous dévoiler l’envers du décor, à travers leur témoignage.
Tout juste diplômé de son Master, Dylan a rejoint l’équipe de Devoteam Revolve à Toulouse après une rencontre lors du AWSome Day. Il revient ici sur son début de carrière en tant que consultant, et sa montée en compétence sur le Cloud, l’automatisation et le DevOps.
Comment as-tu commencé ton parcours chez Devoteam Revolve ?
J’étais en contrat d’alternance lorsque j’ai rencontré Revolve lors d’un événement AWSome Day début 2019. J’ai rejoint l’entreprise en septembre 2019 puis j’ai commencé par trois jours d’onboarding à Paris, avec une formation sur les fondamentaux d’AWS et de l’automatisation. De retour à Toulouse, j’ai poursuivi l’onboarding par une formation AWS sur la sécurité sur le Cloud. Ensuite, j’ai rencontré le client lors d’un entretien, et j’ai commencé très peu de temps après. J’ai eu la chance d’être dans une équipe avec deux autres consultants Revolve sur le site de Toulouse, Baptiste et Yann.
Quel était le contexte client ?
Je travaille au sein d’une structure qui rassemble les activités d’infogérance du groupe et de ses différentes filiales. Le groupe a commencé à expérimenter le Cloud il y a deux ans, et a accéléré sa transition vers le Cloud il y a un peu plus d’un an, avec la création d’une équipe d’experts Cloud pour chaque provider (AWS, Azure, GCP). Cette accélération s’est notamment concrétisée avec un projet d’ampleur qui est la migration du site vitrine d’un éditeur majeur du groupe sur AWS et qui est aujourd’hui l’exemple d’une mise en place réussie sur le Cloud. Les projets suivants ont réutilisé les bonnes pratiques et les briques d’automatisation mises en place durant ce projet.
Quelles étaient les attentes de ton client ?
Comment opérer le cloud, comment architecturer et mettre en place une infrastructure sur AWS de manière fiable et sécurisée…mais aussi l’exploitation d’une application en production et la gouvernance de l’activité cloud. Concrètement, j’ai donc travaillé sur l’architecture et la gestion de la landing zone, sur l’automatisation de l’infrastructure avec Terraform, l’accompagnement des équipes projet sur l’architecture d’une application Cloud performante, les bonnes pratiques, la sécurité et l’optimisation des coûts. Au début de ma mission, j’ai commencé à travailler sur la mise en place de la chaîne de composants Cloud dédiés à la centralisation et à l’exploitation des logs. En parallèle, j’ai aussi travaillé sur la mise en place de la chaîne de monitoring et d’alerting, en lien avec les outils internes de l’entreprise, afin de permettre aux productions métier d’exploiter et de surveiller une application sur AWS.
Avais-tu déjà de l’expérience sur ces sujets ?
J’avais déjà travaillé sur la mise en place d’outils de supervision et de gestion de logs on premise et sur des expérimentations sur le cloud AWS lors de mon alternance. Cette expérience préalable fait partie des raisons pour lesquelles le client a choisi mon profil. La polyvalence de mes expériences passées m’a également aidé car nous avons un rôle à jouer dans la formation et l’accompagnement des productions métier : notre objectif est que les équipes deviennent autonomes sur la gestion de l’application. Notre rôle est aussi de créer du liant entre les différentes équipes et acteurs du projet pour faciliter la construction de l’application sur le cloud afin d’atteindre les jalons fixés. A vrai dire, durant ces dix-huit mois, mon rôle a évolué d’une casquette à l’autre : architecte, SRE, coach Cloud…
Comment passe-t- on de la technique à l’accompagnement ?
Il faut s’adapter, notre posture de consultant doit permettre de mettre en place des solutions mais aussi d’accompagner les acteurs qui vont reprendre le sujet. La transition se fait progressivement, et petit à petit au cours d’un projet mes actions évoluent de la construction à l’accompagnement. Cela demande tout de même une bonne capacité d’adaptation. Comme nous étions trois dans l’équipe Revolve, cela a facilité mon intégration, et j’ai pu rapidement devenir autonome sur mes missions pour répondre aux demandes du client. J’apprécie d’avoir cette entraide au sein de l’équipe Revolve, à trois on arrive mieux à collaborer et partager des idées, cela permet à chacun de progresser. C’est une belle opportunité d’avoir pu commencer mon métier de consultant sur une mission comme celle-ci, et de construire une équipe Revolve soudée, au sein d’un même client. J’ai progressé techniquement, mais c’est aussi une expérience enrichissante sur le plan humain.
Quelle expérience avais-tu sur AWS quand tu as rejoint Revolve ?
J’ai commencé le Cloud par quelques sujets sur AWS lors de mon alternance et à me former de mon côté, le Cloud computing m’intéressait mais je n’avais pas l’expérience sur la gestion d’applications en production. C’est pour cette raison que je suis allé à l’AWSome Day, où j’ai rencontré Revolve. Durant ma mission, j’ai pu travailler sur les différents environnements cloud qui composent les étapes d’un projet en passant par l’environnement de dev jusqu’à la production. En implémentant brique par brique les éléments qui composent l’architecture de l’application via les outils d’automatisation, cela permet in fine d’avoir une application stable et pérenne pouvant aller en production. J’ai découvert une autre façon de penser par rapport à une infrastructure on premise, et au bout de quelques mois j’avais acquis assez d’expérience pratique pour passer une certification AWS.
Comment vois-tu aujourd’hui le rôle de consultant ?
J’avais une certaine idée du rôle de consultant à l’issue de mon Master. Répondre au besoin du client, être à l’écoute, apporter des réponses pertinentes à sa problématique et à son activité… Mettre en oeuvre les solutions demande d’avoir un bon bagage technique, mais le consultant a aussi un rôle de conseil, il doit savoir communiquer, pouvoir argumenter et présenter son travail, et accompagner le client dans sa transition. Là où j’ai vraiment appris, c’est sur la capacité d’adaptation. Le contexte du client, les outils de l’entreprise, les besoins des projets qui évoluent constamment: il faut être agile pour pouvoir s’organiser et s’adapter. Au début, cela demande des efforts : on n’est pas opérationnel, on ne connaît pas les personnes, les projets, comment le client travaille… puis au fil de l’eau on arrive à prendre ses marques. Le cœur de métier reste le même mais chaque mission est différente, un autre client aura un autre contexte, et là aussi il faudra s’acclimater.
Comment as-tu évolué techniquement ?
Je suis monté en compétence sur la partie automatisation, notamment Terraform, sur les services AWS, sur la partie sécurité et exploitation d’une application sur le Cloud. Ce sont des sujets qui m’intéressent beaucoup et sur lesquels j’ai appris. J’ai également élargi ma culture du DevOps et pris goût à utiliser des outils DevOps : IDE, Git, CI/CD, etc… Enfin j’ai appris à mieux m’organiser pour pouvoir travailler sur plusieurs projets en parallèle. Savoir prioriser aussi, c’est important quand on est consultant.
Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre Devoteam Revolve ?
C’est un acteur reconnu sur le Cloud AWS, Revolve est aussi partenaire premier AWS, et cela m’a conforté dans mon choix. J’avais plusieurs propositions d’embauche, mais j’ai choisi Devoteam Revolve pour sa compétence sur AWS. Le fait que Revolve soit actif sur les réseaux avec des articles et des vidéos de formation a aussi joué un rôle dans ma décision. Je me suis dit que j’allais monter en compétence beaucoup plus vite grâce à la communauté très active.
Quel conseil donnerais-tu à un jeune diplômé ?
Travailler dans une société de conseil est très formateur lorsqu’on arrive sur le marché du travail. On apprend beaucoup sur le plan technique et humain, cela permet de développer rapidement un large éventail de compétences. Il faut convaincre le client pour gagner la mission, ce qui n’est pas évident quand on sort de l’école et qu’on est jeune diplômé. Il ne faut pas hésiter à faire valoir l’expérience professionnelle acquise lors des stages et alternances. C’est le moment de montrer qu’on est prêt et qu’on peut apporter une vision nouvelle en termes de technologie et méthodologie. Il est également possible de valoriser ses compétences avec une certification, cela permet de gagner en crédibilité.