Itinéraire de consultant : du stockage au Cloud
Quel est le quotidien de nos consultantes et consultants en projet ? Quels sont les challenges techniques à relever et quelles solutions sont apportées ? Derrière une mise en production réussie, un déploiement ou un Proof of Concept, il y a des consultantes et des consultants, une équipe, des technologies et beaucoup d’expertise et d’intelligence collective ! Cette série d’articles vise à vous dévoiler l’envers du décor, à travers leur témoignage.
Faisant parti des plus anciens salariés de D2SI, Guillaume a vu son métier et ses compétences évoluer au fil des années chez D2SI. Il nous présente ici son parcours depuis son arrivée chez D2SI dans le domaine du Stockage, puis son évolution vers les métiers du Cloud.
Comment as-tu démarré ton parcours chez D2SI ?
J’ai commencé dans le domaine du stockage. Je n’avais pas de formation spécifique sur le sujet, à ce moment aucune école n’en proposait, mais j’avais fait plusieurs stages dans le domaine de l’infrastructure. J’avais travaillé sur des sujets assez divers comme le réseau, l’administration de serveur Unix et Windows, l’Active Directory et autres, donc il a été assez simple de se concentrer sur le stockage. J’ai rejoint une équipe D2SI où il y avait un très bon niveau technique, où j’ai été accompagné et formé sur le sujet.
Quelles compétences as-tu exploitées durant ce projet ?
Mes compétences en infrastructure m’ont aidé à accélérer cette intégration sur le sujet, et le scripting pour la partie automatisation. L’objectif à ce moment était d’automatiser au maximum, afin de faciliter le support qui était fait en offshore. L’équipe intervenait sur la mise en place des nouvelles infrastructures de stockage : accompagnement des équipes applicatives, définition de l’architecture, intégration du projet, puis le run et les astreintes. Automatiser permettait aussi de faciliter les astreintes.
Sur quels sujets as-tu évolué ensuite ?
Pour automatiser, je développais en Python. Le code a toujours eu une place importante dans mon travail. J’ai aussi fait un peu de data avec ElasticSearch pour les besoins d’un projet de monitoring, puis on m’a confié un projet à son démarrage. Il s’agissait d’intégrer une solution de stockage de type objet, créer un service Amazon S3 en interne. C’est à ce moment que j’ai commencé à travailler sur AWS. Nous avons mis en place Scality, une solution de stockage logiciel, basée sur plusieurs serveurs en cluster. Nous utilisions un service qui émulait du S3, et j’ai donc commencé à travailler sur AWS puisque les appels API étaient les mêmes (S3, IAM…).
Comme s’est passé cette transition vers le Cloud ?
A ce moment je voulais sortir du stockage, et D2SI commençait à se tourner entièrement vers le cloud. L’année de transition sur le projet précédent m’avait permis de développer une certaine appétence pour le sujet, et D2SI m’a proposé de continuer mon évolution vers ce métier. J’ai donc commencé un nouveau projet début 2018, et j’ai rejoint une équipe D2SI chez le client.
Il s’agissait d’un projet de migration d’infrastructure SAP sur AWS : un projet de très grande envergure avec beaucoup de challenge. J’y ai surtout fait de l’administration système et du Terraform afin d’apporter des services transverses tel qu’un bastion et un proxy, puis le client m’a sollicité sur un autre projet. J’ai alors travaillé sur mes premiers projets Cloud, notamment la construction d’une infrastructure pour une application web BtoB. La mission était de définir les architectures en lien avec les équipes, de les construire en infrastructure as code, puis de mettre en place des pipelines CI/CD pour que les développeurs soient autonomes sur les redéploiements de leur application.
Où en es-tu aujourd’hui ?
Je travaille maintenant dans une équipe qui intervient pour plusieurs business units, et nous construisons les proxy, les bastions et toute la boîte à outils utilisée pour déployer les projets au sein des BU. Nous faisons beaucoup de développement en Python pour l’automatisation, du Jenkins (langage Groovy, un substitut au langage Java), du Terraform… Ce sont des nouvelles compétences que j’ai acquises sur le terrain, par exemple pour Terraform le langage ressemble à du Json, c’est très rapide à prendre en main et il n’y a pas besoin de l’apprendre par coeur. En travaillant à partir de la documentation, on arrive très vite à avoir des bloc pré formatés, et il n’y a plus qu’à ajouter les variables. Nous essayons autant que possible de faire des blocs réutilisables; sur le deuxième projet sur lequel j’ai travaillé, j’ai par exemple réutilisé 60% du code du premier projet. On gagne en vitesse parce que le code est déjà prêt.
Qu’est-ce qui t’a poussé à évoluer vers le Cloud ?
Je suis un peu touche à tout, j’aime bien changer de technologie et passer d’un sujet à l’autre ne me fait pas peur. Ca me permet d’éviter la routine, j’ai envie de découvrir de nouvelles choses. Ce qui est intéressant avec le Cloud, c’est qu’on a la main sur toute la stack : les aspects sécurité, les instances, etc. Les innovations sont nombreuses et fréquentes, AWS sort très régulièrement de nouveaux services. Ca colle bien à mon profil et à ce que j’ai envie de faire : le Cloud fait appel à des compétences de développement (automatisation, API…), demande de la polyvalence et de la curiosité, il faut être prêt à faire de la veille et essayer régulièrement les nouvelles fonctionnalités. Mon évolution vers le Cloud s’est faite en douceur au fil des projets, mais cela demande tout de même beaucoup de travail personnel pour anticiper le changement et être capable de répondre aux besoins des clients.
Tu as rejoint D2SI en 2013, comment as-tu vécu l’évolution ces 6 années ?
Quand je suis arrivé, D2SI était encore une petite équipe. L’esprit était très familial, tout le monde se connaissait. J’ai vu D2SI grandir, puis monter en puissance sur le Cloud, et aujourd’hui je retrouve toujours cet esprit familial des débuts, avec beaucoup de proximité et d’entraide. C’est une des raisons pour lesquelles je suis resté chez D2SI.
Qu’est-ce que tu aimes dans ton métier ?
J’apprécie de pouvoir toucher à tout et de travailler sur des sujets variés. Dans le cadre du projet, le client nous laisse beaucoup d’autonomie : nous pouvons tester différentes solutions et être force de proposition. Ce type de projet permet d’être curieux, d’aller découvrir différentes technologies et de ne pas se limiter à une seule. J’apprécie aussi de pouvoir travailler au sein d’une équipe D2SI chez le client, on travaille avec un état d’esprit en commun, il y a de l’entraide et de la solidarité.
Qu’est-ce que tu apprécies chez D2SI ?
C’est un ensemble de choses : l’état d’esprit, l’ambiance entre les consultants, l’accompagnement proposé pour monter en compétence, et les possibilités que D2SI nous laisse pour essayer de nouvelles technologies. La confiance accordée est importante, on nous laisse tenter notre chance pour aller sur une technologie même si a priori on n’a pas les compétences. C’est appréciable de ne pas être limité à ce qui est sur son CV. Et je commence moi aussi à former et à accompagner en participant au programme de mentoring. J’ai eu la chance d’être aidé pour monter en compétence sur de nombreux sujets, donc le moment est venu de rendre la pareille.