Du Cloud Playground au jeu infini : notre vision du marché de l’IT
Depuis 2006 nous évoluons sur le marché de l’IT. Celui-ci change, au rythme des nouveaux entrants qui en bouleversent les règles, des acteurs historiques qui disparaissent. C’est ce terrain en perpétuelle évolution, que nous aimons voir comme un terrain de jeu, où toutes et tous peuvent apprendre et progresser. Notre philosophie d’évolution est celle du jeu infini, où ce qui compte n’est pas tant de surclasser ses concurrents que de fournir chaque année une meilleure version de D2SI.
La notion de jeu infini a été théorisée par Simon Sinek, qui le définit ainsi : dans un jeu infini, il y a des joueurs connus et des joueurs inconnus, les règles peuvent changer, et l’objectif est de continuer à jouer, ou d’y rester le plus longtemps possible.
L’entreprise apprenante
On comprend qu’à l’échelle de l’entreprise, c’est la pérennité qui est en jeu, la capacité à durer. Arie de Geus, qui a introduit le concept de l’entreprise apprenante, a abordé ce sujet dans son ouvrage “La pérennité de l’entreprise”, où il expose comment certaines grandes entreprises ont survécu aux changements du marché grâce une très forte identité et à leur décentralisation.
Il distingue deux types d’entreprises, les entreprises vivantes et les entreprises économiques. L’objectif des entreprises vivantes est de réaliser leur potentiel et continuer à exister, tandis que les entreprises économiques n’ont pour but que de produire de la richesse, sans vision sur le long terme. Les entreprises vivantes apprennent, s’adaptent, elles sont ouvertes aux expériences et aux idées non conventionnelles.
Améliorer la culture de l’entreprise
Simon Sinek pousse un peu plus loin cette idée, puisque selon lui beaucoup d’entreprises ne comprennent pas le jeu dans lequel elles évoluent. Etre le meilleur, être numéro 1, battre la concurrence n’a pas de sens, puisque par définition le jeu n’est jamais terminé. On peut être le meilleur une année, et après ? A jouer selon ce type de règles, il est chaque année plus difficile de maintenir les ressources pour rester dans le jeu. Le “joueur infini” comprend que parfois la concurrence a un meilleur produit, qu’il est parfois en avance, parfois en retard, mais jamais premier.
La réalité du jeu infini, c’est que chaque joueur est en compétition contre lui-même, et que l’enjeu est d’améliorer en permanence la culture de l’entreprise, et la façon dont elle fournit ses services. Voir le marché comme un jeu infini fournit une perspective qui permet de prendre les bonnes décisions et d’inscrire l’entreprise dans une vision à long terme.
Dans cette logique, D2SI est passée au fil des années d’un terrain de jeu à un autre. De la finance au Cloud privé, et aujourd’hui au Cloud public… Nous ne nous sommes pas toujours différenciés sur certains terrains, mais nous n’avons jamais vu notre marché comme un course où nous serions mal positionnés. De la même façon, nous ne nous sommes jamais vus comme les premiers ou les meilleurs.
Vers l’infini et au-delà
Nous essayons de voir un horizon plus large, parce que nous savons que les choses vont changer, que le marché va évoluer. Nous voulons avant tout donner le meilleur de nous-même dans un contexte donné. Sommes-nous aujourd’hui meilleurs qu’en 2008 ? Oui, nous avons progressé, et pourtant nous ne jouons plus du tout sur le même terrain. Voir le marché comme un jeu infini est ce qui nous permet de perdurer (et d’incarner notre animal totem, le phoenix), en nous adaptant aux évolutions du jeu pour continuer à jouer. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans l’univers du Cloud, lui-même composé de nombreux terrains : la data, l’automatisation… Mais le Cloud n’est pas une finalité en soi, c’est un nouvel environnement qui évolue chaque année, à mesure de l’arrivée de nouveaux joueurs qui eux-mêmes contribuent à cette évolution.
Pour nous adapter, demain nous investirons d’autres terrains, comme le Machine Learning ou l’IoT. Voir le marché comme un jeu infini est la garantie de toujours évoluer, tout en capitalisant sur l’expérience acquise chaque année. Bientôt, une autre partie, sur un autre terrain, avec d’autres joueurs? Tant que nous éprouverons du plaisir à jouer, que nous aurons matière à contribuer, nous donnerons le meilleur de nous-même sur le terrain de jeu.