Itinéraire de consultant : découvrez les coulisses d’un projet Microsoft Cloud Readiness
Quel est le quotidien de nos consultants en mission ? Quels sont les challenges techniques qu’ils doivent relever et quelles solutions sont apportées ? Derrière une mise en production réussie, un déploiement ou un Proof of Concept, il y a des consultants, une équipe, des technologies et beaucoup d’expertise et d’intelligence collective ! Cette série d’articles vise à vous dévoiler l’envers du décor, à travers le témoignage de nos consultants.
Julienne a réalisé une spectaculaire montée en compétence sur le Cloud AWS en 2017. Initialement spécialiste des workloads Microsoft et Citrix, elle a participé à un un projet de migration vers AWS tout en suivant le programme de formation AWS made in D2SI. Quelques mois plus tard, elle a obtenu trois certifications AWS. Comment Julienne a-t-elle mené à bien sa montée en compétence tout en travaillant sur les AMI pour préparer la migration AWS ? Elle partage ici son retour d’expérience sur ce projet. Et si vous aussi vous souhaitez devenir un expert AWS avec D2SI, contactez-nous !
Sur quel projet travailles-tu ?
Il s’agit d’accompagner le client dans la migration de leur infrastructure Citrix vers AWS. Ce projet implique notamment d’automatiser la création des AMI et des serveurs en utilisant Packer et Terraform. La difficulté n’est pas tant du point de vue technique que du point vue organisationnel. C’est un nouveau projet, avec de nouvelles technologies, qui bousculent les habitudes de travail des équipes en place. Cela peut provoquer des réticences quand on propose de nouvelles solutions, les équipes craignent de casser ce qui fonctionne bien.
Comment s’est déroulée la migration ?
La migration de l’infrastructure on premise vers AWS a commencé en janvier. Je suis arrivée sur le projet à ce moment, avec pour mission d’accompagner le client sur cette migration. C’était ma première expérience sur AWS, et l’idée était que je sois accompagnée par d’autres membres de la cellule Windows pour avancer ensemble, tout en suivant en parallèle les formations AWS chez D2SI. Petit à petit, j’ai pris mes marques sur les outils utilisés pour réaliser la migration. C’était un vrai challenge, parce que je n’avais jamais vraiment travaillé sur le Cloud AWS.
En quoi cela a changé tes habitudes ?
J’avais un peu utilisé la console AWS, par curiosité. C’est à ce moment que j’ai réalisé qu’il fallait que j’arrête de me reposer sur la console pour faire vraiment de la programmation : de l’infrastructure as code. Une partie du travail se base sur du code déjà existant, mais pour l’utiliser il faut déjà le comprendre. On ne peut pas prendre le code D2SI et le copier/coller, il y a des variables à changer, une partie du code à adapter pour que ça fonctionne dans l’environnement du client. Quand je me suis sentie à l’aise avec le code, j’ai commencé à travailler avec la console, puis avec Terraform. Tant qu’on ne maîtrise pas toutes les stacks, il n’est pas possible d’automatiser.
A part Terraform quels outils as-tu utilisés ?
J’ai beaucoup travaillé sur Packer au début, là aussi il fallait comprendre le fonctionnement en profondeur. J’ai fait beaucoup d’erreurs, j’ai débuggué, et je me suis fait aider. La cellule Cloud Windows D2SI forme une communauté, et quand on rencontre un problème sur un point, il y a toujours un membre de l’équipe qu’on peut contacter. Et s’il n’a pas la réponse, il peut orienter vers la bonne personne.
Quelles sont les problématiques opérationnelles d’une migration ?
Côté client, il y a souvent des réticences à avancer vers le Cloud, par peur de casser ce qui fonctionne en production. Du coup pour avancer, je prépare mes stacks et quand elles sont prêtes je préviens le client. Selon l’étape de la migration où nous sommes, on avance ou on temporise. Par exemple dans le cas de la migration de la ferme Citrix, le client était prêt à migrer le portail Web, mais pas les serveurs permettant de publier les applications. Évidemment une mise en production peut potentiellement créer des incidents, donc il faut s’assurer que la migration soit validée par tous les gestionnaires d’applications.
Comment gères-tu ce type de situations ?
Il n’est pas toujours simple de faire en sorte que tout le monde adhère au changement apporté par le Cloud. Il faut conseiller et accompagner pour lever les craintes liées à l’automatisation, notamment en termes d’emploi. Cependant pour automatiser les migrations, nous avons besoin de ceux qui connaissent parfaitement l’application et chacune de ses briques. Parfois il y a de la rétention d’information et cela fait partie des difficultés qu’il faut résoudre au quotidien. Malgré tout, nous avons bien avancé dans la migration, et nous entrons maintenant dans une phase d’accompagnement et de maintenance, pour aider le client à comprendre et à le rendre autonome sur la plateforme.
Côté technique, comment as-tu progressé ?
J’ai bien monté en compétence sur le Cloud public et je me sens maintenant beaucoup plus à l’aise sur le sujet. Quand je rencontre un problème dans une séquence d’automatisation, je sais maintenant où chercher. Il me reste encore des choses à apprendre, des sujets sur lesquels je but, mais la plupart du temps j’arrive à m’en sortir seule. J’ai également passé les trois premières certifications AWS (Developper, Sysops, Architect). Pour y arriver, j’ai également suivi les cours AWS en parallèle de mon travail au quotidien sur l’outil et des formations D2SI. La pratique est une étape indispensable : quand il faut parvenir à un résultat qui fonctionne, on s’améliore forcément. Il faut creuser si on ne comprend pas, et tous les moyens sont bons pour trouver ce qui ne va pas !
Pour terminer, qu’est-ce que ce projet t’a apporté ?
Au départ, c’était un vrai challenge, mais l’aide de la communauté D2SI m’a permis d’avancer, et avec les formations j’ai pu m’améliorer de jour en jour. Et puis j’ai changé de méthode de travail. Avant, je n’aimais pas vraiment coder, si je pouvais éviter, je ne faisais pas de code. Maintenant, je fais de moins en moins de console, je me force à travailler en ligne de commande. Pour faire de l’automatisation, il faut oublier la console !
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