Women in Tech : la team Citrix donne l’exemple
Des réseaux sociaux aux meetup, les femmes semblent de plus en plus présentes dans les milieux de la technologie et de l’IT. Pourtant, elles restent sous-représentées dans l’IT, et particulièrement dans les équipes techniques. Le développement s’ouvre à la mixité, mais du côté Systèmes & Réseaux, les femmes sont encore trop rares.
A contre-courant du marché, l’équipe Citrix D2SI est composée en majorité de femmes : nous avons choisi aujourd’hui de vous présenter le parcours de trois d’entre elles, et leur regard sur cet univers encore trop souvent composé de geeks barbus.
Julienne
Après un Bac S et un DUT Réseaux & Télécoms, Julienne intègre l’ESIGETEL. Si durant son cursus, elle touche à tous les domaines, des télécoms au réseau en passant par l’administration système et réseau, c’est à son arrivée chez D2SI qu’elle entre de plein pied dans l’univers Citrix.
C’est le côté innovant de la virtualisation qui m’a attirée : pour moi, c’était là où il fallait être si je voulais ne pas manquer de travail. Trois ans après, je ne regrette pas ce choix : j’ai beaucoup appris, et je continue à apprendre tous les jours. Citrix est une couche intermédiaire, et cela permet de découvrir les autres couches, du réseau au stockage. Il y a beaucoup de sujets à creuser pour comprendre comment fonctionne Citrix, et l’éco-système est riche. Cela demande une certaine polyvalence pour appréhender tous les produits connexes.
Pauline
DEUST, Licence puis Master II en Ingénierie réseau et Système d’information, Pauline a effectué tout son parcours en apprentissage. Devenue Ingénieur de production Citrix (voir le parcours de Pauline ici), elle rejoint l’équipe administration et maintenance de la plateforme Citrix à la BNP. Pauline devient rapidement un élément central de l’équipe Citrix D2SI, où les consultants expérimentés aident les juniors à monter en compétence. Comme Julienne, elle apprécie l’interaction avec les autres équipes et les défis soulevés par la virtualisation d’applications.
Gislène
Gislène est titulaire d’un BTS Informatique de Gestion, d’une Licence Informatique et Réseaux et d’un Master en Ingénierie Système Informatique. Après un stage en infrastructure et virtualisation, elle rejoint D2SI en tant qu’Ingénieur Citrix.
J’ai choisi l’informatique parce que c’est un milieu passionnant, où il faut innover tous les jours. Et puis il y a un côté magique à l’informatique, on peut faire des choses magnifiques avec sa machine.
Les femmes dans l’IT
Toutes trois le constatent : le déficit de femmes dans l’IT commence dans les formations. La promo de Julienne comptait moins de 10 filles sur 60 étudiants, celle de Gislène 5 sur 135 ; dans le master de Pauline seulement 3 filles sur 40 étudiants. A cela s’ajoute le fait que peu de ces étudiantes s’orientent par la suite vers des métiers purement techniques. De sa promo, Julienne est la seule à travailler aujourd’hui dans la technique…
Alors, pourquoi si peu de femmes dans la technique?
On trouve plus de filles dans la partie développement, mais du côté des systèmes et réseaux on est encore très loin de la parité
explique Pauline.
Les mentalités ont du mal à évoluer. On nous fait parfois sentir que nous ne sommes pas à notre place. J’ai eu par exemple beaucoup de mal à trouver un stage durant mon alternance. Une entreprise m’a même affirmé chercher un profil “plus masculin”, parce que le helpdesk implique de porter des PC
Sur un plateau de 30 personnes, Julienne est la seule fille. Plutôt “chouchoutée” par ses collègues, Julienne est persuadée que les choses vont évoluer rapidement concernant la place des femmes dans l’IT.
Il faut encourager les filles à s’engager dans des formations techniques, le métier est passionnant. Aujourd’hui les profils féminins sur ces métiers sont recherchés, et puis c’est un secteur où il y aura toujours du travail. Si on aime les challenges, la découverte, le jeu et l’expérimentation, il faut foncer !
Pauline, de son côté, a constaté une évolution des mentalités à mesure qu’elle progressait dans ses études :
A partir du master, les choses ont changé. J’avais le sentiment d’être un profil rare sur le marché
Rare en effet, puisqu’à l’exception de ses collègues de D2SI, Pauline a toujours été la seule femme dans les équipes systèmes et technique.
Les choses évoluent doucement, on voit plus de femmes dans les masters Réseaux et Sécurité, mais il faut aussi que les mentalités évoluent chez les clients. On sent parfois une petite appréhension chez certains d’entre eux face à des profils féminins. Cela finit par passer une fois qu’ils se rendent compte qu’on fait le travail tout aussi bien. La place des femmes dans l’IT et dans les entreprises, ce n’est pas qu’une question de parité : nous apportons autre chose, un peu plus de communication, de liant, et ça change l’équilibre des équipes. Les équipes et les responsables trouvent que cela est bénéfique pour tous.