Formation Gestion de la Dette technique : retour d’expérience

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Le 10 Juin prochain aura lieu la formation organisée par D2SI Icelab consacrée à la dette technique. Animée par Clément Cunin, cette session a pour objectif de comprendre les enjeux de la dette technique, d’identifier les indicateurs de qualité du code et d’apprendre à gérer la dette. Bruno Lenain nous livre ici sa réflexion autour du sujet de la dette technique, et son retour d’expérience sur cette formation.
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Bruno Lenain

Responsable d’équipes IT, principalement dans le secteur banque-assurance, Bruno Lenain gère depuis plusieurs années des équipes d’une vingtaine de développeurs, répartis sur plusieurs sites et travaillant sur des applications critiques de la division finance de marché d’une grande banque française. A ce titre il doit avoir une sensibilité forte sur les contraintes de ses équipes liées à la dette technique de son périmètre mais aussi savoir communiquer à son management et ses clients les risques et plans d’action induits.

Dans quel contexte en êtes-vous venu à étudier la question de la dette technique ?

Nous sommes actuellement dans un contexte où le système d’information d’entreprise est confronté à des problématiques nouvelles. De plus en plus d’applications existent depuis des années, accumulant un certain passif. Qui plus est, ces applications ont connu de nombreux changements, organisationnels notamment : l’offshoring fait que certaines règles ont été déléguées, réduisant ainsi notre maîtrise de l’environnement technique. C’est dans ce contexte que nous devons mener une démarche de rationalisation et de simplification du système d’information.

En quoi la dette technique est-elle liée au sujet de la rationalisation ?

Notre challenge consiste aujourd’hui à adresser la question de la simplification, de la transformation du système d’information, tout en maintenant la production sur les systèmes existants. Il n’est pas possible de tout arrêter le temps de mettre en place une nouvelle solution. La question est donc de savoir comment faire évoluer des applications historiques, qui ont divergé des principes fondamentaux, et dont une part importante de la contribution est opérée sur un autre fuseau horaire, une autre culture, pour répondre aux enjeux de transformation. Le sujet de la dette technique est pour moi le fil conducteur de cette démarche de rationalisation. Nous devons faire évoluer les applications en adressant le problème de la dette technique.

Est-ce une problématique commune à de nombreuses entreprises ?

Les grands acteurs du Web comme Amazon ou Google ont eux aussi été confrontés à ce type de problématique. On imagine un peu naïvement que ces grands acteurs ont mis en production l’application parfaite dès le premier jour, mais il n’en est rien. Eux aussi ont dû radicalement changer d’architecture après plusieurs années de production. Les pratiques mises en œuvre à cette occasion sont autant de pistes de réflexion.

Comment en êtes-vous venu à partager ces réflexions avec D2SI ?

J’ai découvert l’édition du journal interne qui abordait ce sujet. En en discutant avec des collaborateurs de D2SI, j’ai appris l’existence d’une formation en interne et j’ai eu l’opportunité d’y participer. Il me semblait intéressant de pouvoir y partager mes problématiques et de “challenger” les experts de D2SI sur des questions concrètes.

Qu’avez-vous retenu de cette expérience ?

Cela m’a permis de découvrir la vision du développeur sur ce sujet, et de la confronter à ma vision de manager : il est indispensable de trouver les bons axes de communication sur ce sujet, tant auprès des équipes que de la direction. Pour mettre en place un plan d’action, il faut pouvoir le “marketer”.

Est-ce que cette session a répondu à vos attentes ?

Les formations actuelles, dans leur grande majorité, ne répondent plus à certains de nos besoins. Nos problématiques sont nombreuses, et pour y répondre nous devons pouvoir partager, échanger avec différents cercles. Le plus souvent, l’entreprise et l’ESN restent dans le cadre strict d’une relation client/fournisseur : il n’y pas de partage, pas d’échange. Lors de cette session, nous avons dépassé ce cadre pour travailler en véritables partenaires dans une relation gagnant/gagnant. J’ai pu y obtenir des réponses à mes problématiques quotidiennes, et D2SI un regard externe sur sa formation. C’était un échange très profitable pour tous.

Formation Dette Technique

D2SI Icelab le 16 Septembre 2015 – Inscription :

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