Legends of Code : retour sur un parcours gagnant – 2ème partie
Après le parcours de Cyril, nous vous présentons celui de Mathias, candidat primé lors de la première édition de Legends of Code. Issu de l’Ecole des Mines de Nantes, Mathias a rejoint D2SI à l’issue de son stage de fin d’études. Depuis, il participe activement à l’organisation de Legends of Code.
Qu’est-ce qui t’a motivé pour t’inscrire ?
En dernière année d’école, je me suis inscrit à plusieurs serious games, notamment La nuit du Code et Legends of Code, motivé par le défi algorithmique. C’est typiquement le genre de projet sur lequel j’aime programmer. Et puis c’était aussi un bon moyen de trouver des contacts pour le stage de dernière année : trouver un stage pour conclure ma formation était un enjeu important.
Qu’est-ce qui t’a particulièrement attiré dans Legends of Code ?
Tout d’abord, le fait que l’épreuve se déroule en binôme, là où la plupart des autres concours sont souvent en solo. Ensuite, j’avais eu l’occasion de rencontrer D2SI lors d’une intervention sur mon campus : j’ai été sensible aux notions de la qualité du code et du Green IT. Ce sont des sujets qui m’intéressent, et je voulais voir comment ils seraient intégrés dans le cadre du concours.
Comme s’est déroulé la journée ?
Après la présentation du sujet, nous avons commencé à installer les environnements nécessaires à notre travail. Le sujet n’était pas facile par rapport aux autres serious games : il y avait notamment beaucoup d’éléments de très bas niveau comme des protocoles binaires à implémenter. J’y ai passé la majeure partie de la journée. Les serious games sont généralement assez portés sur l’algorithmique : je m’y étais préparé, mais pas forcément à implémenter un protocole, mettre en place un serveur et le client…
Tu as traversé des moments de stress ?
Une journée de code non-stop, c’est toujours stressant ! Cependant notre binôme était plutôt bien organisé et nos objectifs étaient clairs. Nous avions également des points réguliers avec les encadrants pour échanger sur notre avancement et notre organisation, ce qui aidait à faire des pauses et à prendre le temps de nous coordonner sans faire uniquement la course au code.
Qu’as-tu appris durant cette journée ?
Passer plus de 10 heures derrière son IDE en essayant d’aboutir à quelque chose qui fonctionne, c’est une sacrée aventure. En sortant de l’école, on n’a pas forcément l’expérience de tous les outils qui peuvent aider dans cette situation. Par exemple, les tests unitaires : le sujet est évoqué en cours, mais appliqué dans le cadre de TD, pas dans le cadre d’un projet. Or c’est dans un projet que les tests unitaires prouvent leur utilité. Enfin, la journée m’a aussi aidé à gérer le stress lié à la deadline de remise d’un projet.
Tu as ensuite obtenu un stage, est-ce qu’il correspondait à tes attentes ?
Le stage correspondant à ce que j’attendais ; j’avais eu l’occasion de discuter avec mon futur tuteur de stage, et le sujet me plaisait beaucoup. Je devais mettre en place un outil permettant de rassembler toutes les informations pertinentes de production en parcourant les logs applicatifs. Centraliser toutes ces informations dans une base de données a permis aux équipes de développement ou de production d’en tirer des indicateurs utiles, de monitorer les performances de certains services, ou de pouvoir retrouver toute information liée à un incident…
D2SI t’a ensuite proposé une mission ?
C’est D2SI qui m’a aidé à trouver ce stage à la BNP et qui m’a suivi durant son déroulement : Clément Cunin m’a notamment beaucoup aidé. Comme mon tuteur était satisfait de mon travail, j’ai été recommandé pour intégrer une autre équipe au sein de la BNP, et c’est alors que D2SI m’a recruté comme consultant. Je travaille aujourd’hui sur le développement et la maintenance d’une application du SI de trading.
Et tu participes maintenant à l’organisation du LOC ?
Je suis toujours passionné par les serious game ! Je n’ai plus forcément le temps de concourir, mais j’aime toujours résoudre des problèmes d’algorithmique. Participer au LOC, c’est l’occasion de voir le concours depuis un nouveau point de vue. Je garde néanmoins en tête le point de vue de candidat, j’ai tendance à me mettre à sa place. Mais je découvre le point de vue de l’évaluateur, et les défis qui y sont associés, particulièrement les premières heures du concours car elles déterminent vraiment le ton de la journée.