Legends of Code : retour sur un parcours gagnant
Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage : c’est au terme d’un périple périlleux que Cyril a rejoint D2SI, après avoir triomphé des épreuves de la deuxième édition du Legends of Code. Cyril, issu de l’Ecole Supérieure d’Ingénieur SUPINFO, répond à nos questions sur le Legends of Code et son parcours par la suite.
Pourquoi t’es-tu inscrit ?
Je m’intéressais depuis quelque temps à ce type de concours et je souhaitais participer pour d’une part me confronter à d’autres et tester mon niveau, et d’autre part élargir mon cercle professionnel. Quand mon école a relayé la communication autour de Legends of Code, j’ai été séduit tant par l’évènement en lui-même que par sa présentation. J’ai franchi le pas et je me suis inscrit, Legends of Code me semblait être adapté à mes attentes.
Qu’est-ce qui t’a particulièrement attiré dans Legends of Code ?
Tout d’abord, c’est le fait que le concours ne concerne que des étudiants de dernière année, ce qui assurait que nous soyons tous de même niveau. Ensuite, Legends of Code étant multi langages, je pouvais y trouver des technologies dans lesquelles je suis spécialisé (C++ et Java). J’ai également été attiré par le format : un marathon de programmation de 11 heures, c’était motivant ! Et puis malgré le cadre très sérieux de ce concours, j’ai aussi été séduit par le côté fun de la présentation.
Comment s’est déroulée ton inscription ?
J’ai pris contact avec les responsables du projet qui m’ont confirmé la présence de professionnels du métier durant l’évènement, ainsi que le fait qu’il y avait des stages à la clé. Cela m’a conforté dans mon choix et je me suis lancé dans l’aventure en toute confiance : je n’avais rien à perdre et tout à y gagner !
Le jour J, tu étais paré pour réussir ?
Comme je me suis inscrit en solo, j’ai fait la connaissance de mon binôme sur place. C’était un challenge supplémentaire par rapport aux autres équipes qui connaissaient déjà leur partenaire. Nous n’avions pas forcément les mêmes idées, les mêmes méthodologies, cependant nous avons essayé de trouver un bon équilibre de fonctionnement. C’est aussi le reflet de ce qui se passe en entreprise quand on travaille en équipe.
As-tu été surpris durant cette journée ?
C’est le premier concours auquel je participais, donc je me posais beaucoup de questions. Durant le concours, les règles changent au fur et à mesure de la journée : nous étions prévenus, mais il n’est pas toujours aisé de s’adapter, réagir en conséquence et définir une nouvelle stratégie.
Il y a eu des moments de stress ?
Oui, il y a pas mal de pics de stress ! Pour commencer, nous avions choisi le C++ mais nous avons rencontré des problèmes de configuration. Pendant une heure, rien ne fonctionnait, nous étions au point mort pendant que les autres équipes avançaient. Après en avoir discuté, nous avons choisi de changer de langage pour partir sur du Java. Ça a commencé à fonctionner, les résultats arrivaient plus ou moins en temps réel, à mesure qu’on développait notre IA et qu’elle était confrontée à celle des autres groupes. Petit à petit, nous avons vu notre IA remonter dans le tableau des scores, et ça nous a donné la motivation nécessaire pour donner un bon coup d’accélérateur durant toute l’après-midi. A l’approche de la fin de la journée, le stress est revenu…nous avons donné le maximum, avant de décider d’arrêter sur un score satisfaisant. Nous étions deuxièmes au classement, les premiers étaient loin devant, il était impossible de les dépasser en moins d’une heure. Plutôt que de continuer à bidouiller, et risquer de casser ce qui fonctionnait bien, nous avons préféré arrêter. Certes, on peut toujours progresser…mais à vouloir trop bien faire, on peut aussi régresser. Encore une fois, je trouve que c’est assez représentatif du travail en entreprise.
Est-ce que ce concours a répondu à tes attentes ?
Oui, je participais avant tout pour m’amuser, pouvoir comparer mon niveau et rencontrer des spécialistes du développement, et tous ces objectifs ont été atteints. L’ambiance durant la journée était très bonne, l’équipe très accueillante, et tout cela a contribué à nous mettre à l’aise. Et puis j’ai pu rencontrer Clément Cunin, qui par la suite m’a trouvé un stage. Cerise sur le gâteau, nous avons terminé en deuxième place du concours, je n’en espérais pas autant. Bref, je n’ai pas regretté d’avoir participé, bien au contraire.
Est-ce que tu t’es senti challengé ?
Découvrir un nouveau sujet, disposer de 11h pour produire un résultat qui surpasse le travail des autres, c’est un vrai challenge ! Quel est le niveau des autres participants ? Comment travaillent-ils ? Suis-je sur la bonne voie ? Autant de questions qui obligent à analyser la situation, surveiller l’évolution du tableau des scores, et essayer de décoder l’activité des concurrents. Toutes les deux heures, nous avions également un meeting de 5mn environ où nous devions présenter notre avancement. C’est une pratique issue des méthodologies agiles, et c’était également un challenge, parce qu’on n’est pas confrontés à ce type de situation en école.
Qu’as-tu appris durant cette journée ?
J’ai appris à travailler en équipe soudée et l’importance d’avoir une bonne communication d’équipe. Plus généralement, je trouve que le concours est une bonne sensibilisation au monde du travail et des entreprises. Je me suis rendu compte après coup que tout ce qui se passe durant cette journée est le reflet du quotidien des consultants en entreprise : le travail en équipe, les changements de règles, la nécessité de s’adapter, les points réguliers d’avancement…Tout cela est très enrichissant, et j’ai acquis beaucoup d’expérience durant cette journée, ainsi qu’une nouvelle vision de ce qu’est le développement d’applications en entreprise.
Tu as ensuite été recruté pour un stage ?
Durant le concours j’avais pu échanger avec deux experts Java de D2SI, qui justement cherchaient un stagiaire Java. Clément Cunin et David Shay m’ont ainsi expliqué le contexte de leur mission et ont organisé un entretien avec leur supérieur. L’entretien s’est bien passé, et j’ai rejoint l’équipe début avril dans le cadre de mon stage de fin d’études d’une durée de 6 mois. Pour moi, c’était vraiment une porte d’entrée dans le monde de l’entreprise. Je me suis beaucoup investi dans ce stage, à la suite duquel D2SI m’a proposé une mission et un CDI.
Quelle a été ta mission durant le stage ?
J’ai travaillé sur les performances des applications Java développées par l’équipe. Mon travail consistait à analyser les applications et à proposer des solutions pour optimiser leurs performances. J’ai apprécié le fait d’être entièrement autonome sur ce sujet
Pourquoi as-tu choisi de rejoindre D2SI ?
Le stage s’est très bien passé, j’ai pu côtoyer des experts ayant tous entre 5 et 15 ans d’expérience, ce qui s’est révélé très formateur. Par ailleurs l’ambiance dans l’équipe était bonne, alors l’idée de continuer dans ce contexte m’a vraiment motivé. Et puis j’ai été attiré par le côté très familial de D2SI.
Qu’attends-tu de ton expérience chez D2SI ?
J’attends de progresser en permanence. Je pense que ce qui fait la force d’un bon consultant, c’est son savoir, et l’acquisition du savoir passe par le partage. D2SI a mis en place un cadre favorisant une effusion et une diffusion des connaissances et les opportunités (KM Time, geek speak, Meetup, séminaires, etc.) sont vraiment nombreuses. Toutes les structures n’offrent pas ces possibilités. C’est en tous cas ce que j’attends d’une société, et que je pense avoir trouvé chez D2SI.