Itinéraire de consultant : le métier de la virtualisation

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Crédit photo : Opensourceway

PaulineBLANC-2Après un DEUST Assistant Micro Réseau Logiciel, Pauline Blanc se spécialise dans l’administration de parc informatique (Licence professionnelle), avant d’acquérir un Master II en Ingénierie réseau et Système d’information.

Durant tout son parcours effectué en alternance, Pauline met à profit le temps passé en entreprise pour développer ses compétences en réseau. Elle passe ensuite à une vision virtuelle de l’infrastructure et apprend pourquoi et comment virtualiser une application. Recrutée par D2SI, Pauline travaille sur des packagings d’applications ainsi que sur Xen Desktop avant de rejoindre l’équipe Citrix de la BNP.

Peux-tu décrire ta mission à la BNP ?

Je suis ingénieur de production Citrix et je fais partie de l’équipe Windows. Sur Citrix plus particulièrement, ma mission concerne l’administration et la maintenance de la plateforme Citrix. Les équipes applicatives s’appuient sur nos plateformes pour mettre à disposition leurs applications aux utilisateurs présents partout dans le monde.

Quelles compétences mets-tu en œuvre ?

Nous dépendons des différentes briques qui constitue l’infrastructure (réseau, AD, stockage, hyperviseur, etc…) il est donc nécessaire de comprendre comment tous ces éléments interagissent entre eux. Nous sommes en contact quotidien avec les équipes en charge de ces pôles, cela demande donc de bonnes compétences en communication.

Qu’est-ce qui te plaît dans ce métier ?

C’est justement l’interaction avec toutes les autres équipes, la gestion des projets de migration des applications d’une plateforme à une autre, l’intégration de nouvelles applications qui peuvent apporter de nouvelles problématiques. Le métier de la virtualisation d’applications est passionnant parce qu’il est au cœur de la problématique de la mobilité : tout le monde a un smartphone, une tablette ou autre, et l’application doit être disponible quel que soit le support. C’est un phénomène qui est amené à prendre de l’ampleur, et qui touche tout le monde, au-delà du contexte des applications d’entreprise.

C’est un milieu exigeant ?

Nous fournissons un service, c’est un véritable challenge : les applications sont utilisées partout dans le monde, 24h sur 24. La disponibilité des applications doit être maximale et nous n’avons pas le droit à l’erreur. Cela pousse à s’améliorer en permanence : il ne faut pas juste faire, mais faire « mieux ».

Puisqu’on parle de s’améliorer, tu as passé de nombreuses certifications Citrix, peux-tu nous en parler ?

Julien Stanojevic m’a incitée à passer ces certifications, j’ai donc saisi cette opportunité. C’est un rapport gagnant-gagnant avec D2SI qui finance la certification, et c’est également bénéfique par rapport à l’éditeur qui voit que nous nous investissons dans ses produits, cela permet de renforcer notre partenariat. J’ai ainsi passé les différents paliers qui mènent jusqu’à celui d’Architecte Citrix.

Julien Stanojevic évoquait ici le transfert de compétences entre senior et junior. Comment l’as-tu vécu depuis ton arrivée à D2SI ?

Dès le début de ma mission à la BNP j’ai été suivie par Julien et par un autre consultant D2SI : Romain Gros. Romain a lui-même été formé par Julien. Aujourd’hui, c’est à notre tour de transmettre nos connaissances et de former Julienne Banmene qui à son tour pourra former un(e) jeune consultant(e) si elle le souhaite.

C’est un rapport très enrichissant, où le tuteur aide le junior à devenir autonome. Loin de la relation professeur-élève, nous sommes dans un rapport d’égalité, où celui qui a des connaissances les partage. Nous nous entraidons, et si le tuteur n’a pas la réponse à une question, nous cherchons ensemble. Nous essayons de nous tirer les uns les autres vers le haut.

Comment vois-tu l’évolution du métier de la virtualisation ?

Tout tend aujourd’hui vers la mise à disposition d’un accès aux données quel que soit le lieu où se situe l’utilisateur, quel que soit son terminal. Cet accès aux ressources (poste de travail, applications, données) doit être rapide et simple. On ne parlera d’ailleurs plus nécessairement de poste de travail mais de point d’accès.

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé souhaitant évoluer vers la virtualisation ?

Pour la virtualisation d’applications, il faut aimer travailler sur tous les sujets. De solides bases systèmes sont nécessaires, tout comme des connaissances sur le fonctionnement du stockage, des hyperviseurs, du réseau…Savoir prendre en compte les besoins de l’utilisateur et les retranscrire du mieux possible est également important. C’est un métier qui demande des compétences de communication du fait de l’interaction avec les équipes, notamment applicatives. Enfin, il faut avoir une bonne dose de curiosité, et apprécier la gestion de projet : dans ce métier, nous sommes en perpétuelle migration.

En dehors de ta mission, tu as aussi l’occasion de participer à des projets D2SI ?

Oui, j’ai participé à des projets de création de petits environnements, des Proof of Concept. Le timing est beaucoup plus serré et le rythme de travail très différent. Pas le temps de se mettre en confiance, ou d’entrer dans une routine, il faut agir immédiatement. Cela implique plus de stress, mais c’est un stress positif, et une bonne façon de se remettre en question. On identifie tout de suite les points sur lesquels s’améliorer, et ça permet d’aborder des sujets qu’on ne rencontre pas forcément en mission. C’est un contexte qui oblige à sortir de sa zone de confort et qui permet d’acquérir de nouvelles connaissances et de tester de nouvelles technologies.

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