La RSE peut-elle se passer du calcul de retour sur investissement?
L’édition 2014 du Baromètre des Enjeux RSE, à l’initiative du salon Produrable et réalisé par BDO et Malakoff Médéric, est consacrée à la question du retour sur investissement. Dans ce contexte, D2SI a partagé son retour d’expérience au côté de sociétés comme Solvay ou Fleury Michon.
D2SI est une société de services à forte valeur ajoutée (conseil en informatique – SSII) intervenant sur un marché concurrentiel et recrutant des profils recherchés. Une de ses particularités est d’avoir intégré dès sa création (en 2006) la RSE comme un facteur clé de succès.
Ainsi le R.O.I. de la RSE n’est pas une question posée chez D2SI car les fondateurs n’ont jamais envisagé de faire sans. Nous suivons des indicateurs chiffrés mais nous ne les relions pas systématiquement aux bénéfices économiques attendus suite à la mise en place d’une démarche RSE sincère.
Cependant le budget consacré à la démarche RSE est en constante augmentation (2,97% du CA en 2012) et nos prix restent compétitifs. Donc la valeur apportée par la RSE est bien réelle.
Nous travaillons donc cette année à formaliser les liens concrets entre notre démarche RSE et les bénéfices concrets pour nos clients (faible turnover de nos équipes, performance des consultants, qualité du suivi des missions, relation et satisfaction clients) : si l’on compare les prestations de deux SSII, celle n’ayant pas de démarche RSE va générer des coûts cachés pour son client non identifiés en amont.
Le R.O.I. des actions RSE est souvent difficile à estimer du fait de la nature même de la Responsabilité Sociétale et de ses interactions avec tous les métiers et enjeux de l’entreprise. Par contre les coûts internes évités pour D2SI, et les coûts évités pour nos clients sont plus faciles à évaluer. Nous y travaillons.
Article publié dans le Baromètre des enjeux RSE 2014